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8 défis importants auxquels font face les Peuples Autochtones au Canada

8 défis importants auxquels font face les Peuples Autochtones au Canada

Huit défis d’importance pour les Peuples Autochtones au Canada sont complexes et inextricablement liés, à un tel point que les gouvernements, les chercheurs, les décideurs et les dirigeants autochtones semblent parfois impuissants devant l’ampleur du défi. Il est difficile d’isoler un seul enjeu comme étant le pire. Les causes de ces enjeux se trouvent dans la Loi sur les Indiens et le colonialisme.

Pour mieux comprendre l’origine de ces enjeux (et de beaucoup d’autres) pour les Peuples Autochtones, il faut examiner de plus près l’histoire et les impacts de la Loi sur les Indiens. La formation Travailler efficacement avec les Peuples Autochtones® a aidé des milliers de personnes et d’organisations à mieux comprendre l’histoire et les cultures autochtones et la manière dont la Loi sur les Indiens affecte les Peuples Autochtones aujourd’hui.

1) Problèmes de santé

L’Organisation mondiale de la santé reconnaît désormais la colonisation européenne comme un déterminant fondamental et commun de la santé des Peuples Autochtones. Des progrès ont été réalisés par de nombreuses communautés autochtones pour améliorer l’éducation en matière de santé. Malgré ces avancées, les Peuples Autochtones restent plus exposés aux maladies et ont une espérance de vie plus courte que la population non autochtone. Les maladies chroniques, comme le diabète et les maladies cardiaques, sont en hausse.

Il existe des liens évidents entre le revenu, les facteurs sociaux et la santé. Les enfants autochtones présentent un taux plus élevé de problèmes respiratoires et d’autres maladies infectieuses que les enfants non autochtones. Le logement inadéquat et la surpopulation des logements sont des facteurs qui contribuent à ces conditions.



2) Faible niveau d’éducation

Bien que le Canada affiche l’un des niveaux de scolarité les plus élevés au monde, le taux de diplomation des étudiants autochtones reste bien inférieur à celui des étudiants non autochtones au pays. Pour les étudiants autochtones vivant dans les réserves, l’écart est énorme. Selon une étude du C.D. Howe Institute, seulement 48 % des étudiants vivant dans une réserve ont terminé leurs études secondaires, tandis que 75 % des étudiants vivant hors réserve ont terminé leurs études secondaires.



3) Logement inadéquat et conditions de surpeuplement

Près d’une personne autochtone sur six (16,4 %) vivait en 2021 dans un logement nécessitant des réparations majeures, un taux presque trois fois plus élevé que celui de la population non autochtone (5,7 %) au pays. En 2021, 17,1 % des personnes autochtones vivaient dans des logements surpeuplés, jugés inadaptés au nombre de personnes qui y vivent, selon la norme d’occupation nationale.


4) Faibles revenus

Le Recensement de 2021 a été la première occasion d’obtenir des données sur le faible revenu pour toutes les régions géographiques du Canada, y compris les réserves et les régions nordiques. Sur les 1,8 million de personnes autochtones au Canada en 2021, 18,8 % vivaient dans un ménage à faible revenu, selon la mesure du faible revenu après impôt, comparativement à 10,7 % de la population non autochtone. Parmi les trois groupes autochtones, le taux de faible revenu était le plus élevé chez les Premières Nations (22,7 %).  Il était exceptionnellement élevé parmi les membres Premières Nations vivant dans les réserves: près d’une sur trois (31,4 %) vivait dans un ménage à faible revenu.


5) Taux de chômage élevé

Les Peuples Autochtones ont historiquement connu un taux de chômage plus élevé que les non-Autochtones. Le taux de chômage plus élevé est lié aux faibles niveaux d’éducation. Les compétences en littératie et en numératie sont les bases nécessaires à la formation professionnelle et pour répondre aux exigences d’une main-d’œuvre de plus en plus numérique. D’autres obstacles comprennent les différences culturelles, le racisme, la discrimination/les stéréotypes, l’estime de soi, la pauvreté et le mauvais logement, l’absence de permis de conduire, l’absence de transport et l’absence de services de garde d’enfants.

 

 

6) Taux d’incarcération plus élevés

32 % des détenus fédéraux s’identifient comme autochtones, alors qu’ils ne représentent qu’à peu près 5 % de la population totale au Canada. Les femmes autochtones représentent désormais presque la moitié de la population féminine incarcérée dans les prisons fédérales : « Le 28 avril 2022, le nombre de femmes autochtones incarcérées a atteint 50 % pour la première fois (298 femmes autochtones et 298 femmes non-Autochtones en détention fédérale) . . . cette surreprésentation résulte en grande partie de biais systémiques et de racisme, y compris des outils d’évaluation des risques discriminatoires, une gestion des dossiers inefficace, des délais bureaucratiques et du maintien du status quo. »

 

7) Taux plus élevé de blessures accidentelles et de décès prématurés chez les enfants et les jeunes

Les blessures non intentionnelles (accidents) sont des événements sans intention de nuire. Les accidents surviennent à des taux disproportionnellement plus élevés chez les enfants et les jeunes Autochtones que chez les jeunes non autochtones, et à un taux plus élevé dans les réserves que dans les milieux urbains. De plus, les enfants autochtones blessés dans des réserves éloignées sont beaucoup moins susceptibles de recevoir de la réadaptation ou d’autres ressources après leur sortie de l’hôpital en raison d’un manque de ressources de santé dans les communautés éloignées, sans mentionner la complexité d’obtenir des soins appropriés dans un délai rapide dans plusieurs communautés autochtones, particulièrement celles en régions éloignées.

 

8) Taux de suicide plus élevé

Les Peuples Autochtones au Canada affichent certains des taux de suicide les plus élevés au monde. Le suicide et les blessures auto-infligées sont les principales causes de décès chez les jeunes et les adultes des Premières Nations jusqu’à 44 ans. Pour les Inuit, le taux de suicide est neuf fois supérieur à la moyenne nationale. Pour les Premières Nations, il est trois fois supérieur à la moyenne nationale, et pour les Métis, il est deux fois supérieur à la moyenne nationale.


Cet article a été publié à l’origine en 2015 et mis à jour en 2025.Cet article a été publié à l’origine en 2015 et mis à jour en 2025.

[1] Le Quotidien, le mercredi 21 septembre 2022
[2] Le Quotidien, le mercredi 21 septembre 2022
[3] Bureau de l’enquêteur correctionnel - rapport annuel 2021-2022
[4] Agence de la Santé Publique du Canada, 2016

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